Cher Keren Esther,
Je veux vous remercier pour le généreux don que vous m’avez accordé avant Pessa’h.
Je me sens très humble devant l’acte de bienfaisance que vous venez d’accomplir. Après une nuit longue et épuisante, suivie d’une journée non moins éprouvante.
En général, je tente de ne pas demander l’aide des autres et, d’une manière ou d’une autre, D.ieu merci, bien que je doive de l’argent ici et là, les dettes finissent par être payées. Cette année cependant, cela n’a pas marché pour Pessa’h.
Aujourd’hui je me suis rendu à Vienne, j’ai payé la viande que j’avais achetée à Pourim (car j’ai l’habitude… de payer pour ce qui est passé….) et je m’apprêtais à acheter de la viande à crédit quand le boucher m’a prévenu qu’il ne pouvait plus se permettre de me faire crédit.
Alors comment mon épouse préparerait-elle les Sedarim? (J’organise deux Sedarim pour les étudiants dans deux endroits différents, un Séder chez moi sans compter tous les repas de Yom Tov). Les deux autres magasins ont été assez gentils pour me permettre d’acheter à crédit (après que j’ai payé quelques anciennes dettes)….
Je reprend s la voiture ne sachant comment mon épouse va préparer Yom Tov sans viande, que vais-je raconter aux étudiants qui ont commandé de la viande etc. …etc…. Soudain j’ai une idée : peut être devrais-je vous téléphoner, peut-être vous m’aiderez (bien que je ne l’ai jamais fait auparavant, D.ieu merci… je suis là dans une situation inextricable).
C’est ainsi que maintenant, quelques heures après vous avoir téléphoné, nous avons pu acheter de la viande et nous pourrons acheter de la nourriture ici et là jusqu’à ce que je puisse ramasser à nouveau de l’argent. Merci pour avoir fait de Yom Tov et de Chalom Bayit (l’harmonie de la famille) une réalité.
De bonnes nouvelles,